Les allergies saisonnières peuvent persister voire s’aggraver en été (pollens, acariens, herbacées), tout comme les crises d’asthme, notamment en cas de pollution ou d’exposition à l’air conditionné. Pour réagir de manière rapide et efficace, l’important est de surveiller les signes : problème respiratoire ou oculaire, nez qui coule, réaction cutanée…
 
Côté alimentation, les premiers symptômes d’une allergie alimentaire apparaissent vite : de quelques minutes à 2 heures après l’ingestion, la personne peut souffrir de douleurs au ventre, de vomissements ou de diarrhée… Ces signes ne sont pas à confondre avec des troubles digestifs ou une intoxication alimentaire, liés souvent à une rupture de la chaîne du froid ou à une hygiène alimentaire dégradée, fréquentes lors de pique-niques ou de repas à l’extérieur.
 
Un examen médical est nécessaire pour déterminer l’origine de l’allergie et le traitement à mettre en place.
 
Une fois le diagnostic de l’allergie posé, il faut suivre le traitement prescrit par le médecin :
– la rhinite allergique est souvent améliorée, selon son intensité, par des antihistaminiques et des traitements locaux (corticoïdes et/ou antihistaminiques) associés aux lavages de nez ;
– l’asthme est traité de façon à calmer la crise aiguë. Si nécessaire, un traitement quotidien par inhalation de corticoïdes peut être prescrit ;
– la conjonctivite allergique est soulagée par les antihistaminiques et l’utilisation de collyres antihistaminiques.
 
Certaines réactions allergiques sont des urgences médicales : il s’agit du choc anaphylactique et de l’œdème de Quincke. Ils doivent être traités par l’injection d’adrénaline dans le muscle et souvent la personne concernée possède un kit sous forme auto-injectable. Il est important de prévenir ces réactions en formant son entourage (famille, amis, collègues…) à reconnaître les signes et à pratiquer l’injection.
 
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