La gravité d’une brûlure cutanée dépend à la fois de sa profondeur et de son étendue.
D’autres facteurs sont également à prendre en compte :
– l’âge : une brûlure de la peau est plus grave lorsqu’elle survient chez l’enfant de moins de 5 ans, chez l’adulte de plus de 60 ans ;
– l’existence d’une maladie chronique chez la personne brûlée : diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire, maladie rénale chronique, immunodépression…
Comment évaluer la profondeur de la brûlure cutanée ?
La profondeur d’une brûlure s’évalue sur l’aspect de la peau et de ses lésions.
Brûlure du premier degré
La peau brûlée est rouge, sèche et douloureuse, sans cloque. C’est, par exemple, le coup de soleil superficiel.
Brûlure du deuxième degré superficiel
La peau brûlée est gonflée, rouge, suintante et couverte de cloques contenant du liquide clair. Les lésions sont très douloureuses.
Brûlure du deuxième degré profond
Sous les cloques blanchâtres, la peau brûlée est pâle car la couche profonde du derme est atteinte. Les lésions sont peu sensibles, les terminaisons nerveuses étant en partie touchées.
Brûlure du troisième degré
Une plaie brune ou noire est présente sur la peau, en creux par rapport aux tissus voisins qui sont gonflés (œdème). Il n’y a pas de cloque.
La douleur n’est ressentie que sur le tour de la plaie car ce type de brûlure détruit les nerfs. Les muscles et les os peuvent être aussi atteints.
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